Judit Reigl
Paris n’attire pas seulement les peintres américains mais également des artistes venus de toute l’Europe, comme la Hongroise Judit Reigl, arrivée dans la capitale en 1950. Durant ses premières années d’exil, elle y produit plusieurs séries importantes. Dans ses Centres de dominance, elle « ne peint pas l’espace[,] elle l’expérimente », « matérialisant le sentiment de l’infini », où la peinture est travaillée par des mouvements circulaires. Dans sa série ultérieure des Écritures en masse, c’est avec une lame d’acier qu’elle réalise ses œuvres, dont le titre fait référence à l’écriture automatique, seul héritage surréaliste conservé dans sa pratique après sa rupture avec le groupe d’André Breton.
Collection Fondation Gandur pour l'Art
Pour plus d’information : un catalogue a été publié à l’occasion de l’exposition Au cœur de l’abstraction. Collection Fondation Gandur pour l’Art
Edition : Fondation Maeght
Préfaces : Adrien Maeght et Jean Claude Gandur
Textes : Yan Schubert et Lucie Pfeiffer
Reproductions couleurs de toutes les œuvres
184 pages